Ma relation à autrui.
Autrui. Les autres, "l'Autre", ceux qui arpentent ce monde et l'animent. Ceux par qui je suis influencé, ceux que j'influence aussi.
J'ai souffert à cause des autres par le passé. L'enfant encore innocent se fait battre et juger par le regard extérieur, lui ouvrant les yeux sur ce qu'est l'Homme. Tristesse, colère, peine, douleurs, blessures, cicatrices... L'enfant n'est plus, l'enfant n'est plus Homme car l'enfant à vu ce que c'était. Jamais plu il ne voulu connaître cette douleur amère. Non. Jamais.
L'enfant à grandi. Mais il souffre toujours autant des autres. Peu importais le temps qui passe, la méchanceté humaine n'a pas de limite. "Je" en appris les conséquences. "Je" alors c'est renfermé sur lui même, n'étant plus cet Homme qu'il devait être, "Je" renie ça condition naturelle, "Je" ne veux plus de relation avec ceux qui l'on tuer quelque temps plutôt. "Je" a vu dans les autres l'immaturité, "je" ne les comprends pas. "Je" les vomis. Et pourtant... "L'Autre" frappe toujours, à chaque instants: jours, nuits, vacances, école, maison, famille, amis rares... "Je" a bien sûr des amis, rares, mais finalement ils sont comme les autres. Hypocrites ambulants, peut être plus que les ennemis naturels du "je".
Je n'ai plus d'Empathie depuis environ 10 ans. N'en cherchez pas au fond de moi, elle est morte.
Le plus incroyable je pense, concernant la relation des autres par rapports à moi, c'est que dans les rares cas qui se prétendent mes amis, tous m'on prit pour un con et pense que je ne le sais pas. Ce qui m'étonne le plus d'eux, ce n'est pas tant en sois leurs hypocrisies loin de là...ni leurs actes et pensées qu'ils peuvent avoir et qu'ils me cachent, mais c'est de me prendre pour un gros naïf.
Ce serait trop demander à une personne de ne jamais mentir à un ami, je peux le concevoir bien entendu, tout comme le fait de cacher des choses, ce serait trop dur de ne pas le faire en fait (déjà que l'on se ment souvent à nous même!). Cependant quand ces personnes tentent de flatter mon égo (avec des adjectifs si gentils que l'on sent la mauvaise foi et l'hypocrisie à plein nez) et que l'on arrive à dire de moi quelqu'un d'intelligent, réfléchis et mature (vous sentez la mauvaise foi dis comme ceci, et pourtant je rapporte les faits tel quels), et bien savez-vous que ces personnes là trouvent le moyen de me trouver tellement naïf et invalide que je ne sais pas qu'ils se foutent de moi?
Voilà ce que je reproche à ce cercle sociale déjà tellement réduit par mon passé et mon expérience... Vous mes rares amis que je pourrais dénombrer très grossièrement aux nombres de 4-5 (encore que...vu ce qui se passe en ce moment, je passerais bien à beaucoup moins!), je vous pris avec toute la folie qui m'accompagne ces temps-ci, dans le plus grand calme possible, de peut être pas me prendre pour ce que je ne suis pas, un naïf innocent qui ne se doute de rien.
Oui. La paranoïa, en plus d'autrui, de mes pathologies et névroses compulsives, de ma déficience psychique me tuera très certainement.
Drakan
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)