Pensées du jour, ouverture du blog.
Mercredi 8 Octobre 2008.
J’hésite à vous souhaiter la bienvenue, car je ne sais point encore si vous venez pleinement conscient de tout ce qui se cache et se cachera dans se blog. Peut être adopterez vous mes propos, dans ce cas la je vous plains sincèrement ; et peut être que justement vous irez à l’encontre de mes idées, mais comme je suis ici chez moi, dans mon univers et royaume dont je suis le souverain, vous n’aurez d’autre choix que de m’écouter (tout du moins « lire » pour les petits malins génies qui souhaiteraient jouer sur les mots par simple envie de se faire remarquer).
Je parle d’avis, de propos, par conséquent d’idées, mais peut être devrais-je dès lors par annoncer le fait que ce blog, outre son effet cathartique pour moi, est de donner une interprétation possible du monde qu’est le notre, de la Vie, et aussi de ma propre personne car au fond, peut être que j’ai envie de me faire remarquer malgré mon grand mutisme de la vie quotidienne « réelle » (la encore il faudra nous mettre d’accord sur la définition du réel à propos de la vie), que au fond j’ai donc ce besoin de m’exprimer comme tout le monde par des mots, ou qu’il y ai aussi une part de narcissisme caché inavouable ?
Récemment, je tends à la folie, tout du moins…bien plus que d’habitude. Autrefois je me prétendais fou ou on me faisait prétendre fou, mais bien sûr c’était une façon de parler hyperbolique pour annoncer le fait que je suis quelqu’un d’extrêmement bizarre par rapport à une norme sociale et générale. Bizarre, étrange, de beau qualificatifs pour me décrire, mais peut être que les meilleurs sont absurde et indécis, car je suis en perpétuel mouvement et changement. Ma personne est d’un dynamisme affolant, bien que certaines choses n’évoluent par forcément comme mon asociabilité voir anti sociabilité (quoique, en réfléchissant bien, peut être que tout ceci à empiré). Bref, je frise désormais la folie « officiellement », tout ceci ayant été annoncé par de valeureux et charmants médecins avec leurs pseudo savoir sur la psychanalyse et croyaient, hautains comme pas permis, m’apprendre pleins de trucs sur moi, comme si en 7-8 ans de souffrances incroyables (car je suis dépressif et pessimiste) je ne m’étais jamais remis en question, cherché au plus profond de moi tout ce qui cloche (ou non). Je n’ai jamais attendu ma visite plus ou moins contrainte chez un psychanalyste pour commencer à réfléchir sur mon moi.
« Psy à la con, psy en carton ». Attention, je ne dis pas que la psychanalyse ne sert à rien, au contraire même, elle est je pense nécessaire pour que toute personne puisse comprendre un peu mieux des raisons qui font qu’elle est comme ceci et pas autrement etc…bref le savoir, et donc se sentir un peu plus soulagé d’avoir ses connaissances. Cependant, j’affirme (et cela peu paraître ambitieux) que la psychanalyse n’est pas utile pour tout le monde, notamment pour les personnes, qui comme moi, ont déjà fait un travail sur eux même similaire, le tout étant d’accepter une vérité possible et de rester au mieux objectif sur soi-même, pour ne pas dire étranger à ce que l’on est car finalement on en découvre toujours un peu plus sur nous même. Tout cela pour dire que plus rien ne vas, si tenté que ça allait un peu mieux, et que j'ai mes nerfs à vifs qui sont en trains de lâcher. Je ne vais pas tarder à exploser et la ça finira mal pour les autres, mais aussi et surtout pour moi (et LA les médecins vont plus me lâcher si tenté qu'ils l'ont fait).
Les autres… c’est bien eux le problème pour moi. Immatures et irréfléchies, des guenons sans cervelles qui s’agitent et crient n’importe quoi et n’importe comment, voilà comment je devrais décrire l’ambiance dans laquelle je dois bosser tout les jours. Chaque matin est un calvaire, une torture de me lever et de me dire que je vais retourner au zoo qu’est ma classe, pour préparer mes exams de fin d’années. Intolérance inside. Depuis 7-8 ans, je trouve toutes les personnes que j’avais dans ma classe d’une immaturité incroyable, cela m’énervait quelque peu et bien sûr de la est né mon asociabilité avec les autres mais aussi cette maturité qui à fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Cependant malgré le fait que cela m’agaçait et que j’intériorisais tout, la coupure ente chaque année me permettait de tenir le coup, et puis il y avait un renouvellement des têtes (bien que toujours aussi vides).
On peut dire que j’ai eu une certaine forme de tolérance avec eux, ma patience est grande, beaucoup de self-control grâce aux innombrables années ou j’ai pratiqué les Arts martiaux, qui sans eux, je pense, aurait fait de moi une boule de nerf excitées et qui aurait explosé il y a de cela pas mal d’années. Cependant ces 2-3 dernières années, les têtes ne changent plus, l’immaturité est toujours présente (lorsque l’on est au début de l’adolescence, on peut justifier ce manque de maturité c’est ce que je me disais pour rester objectifs à l’époque, mais désormais la plus part sont majeurs et rien n’a bougé d’un iota) et j’ai l’impression que ces fameuses coupures entre chaque années me permettant de repartir avec un second souffle n’existe plus. Je deviens donc oui très intolérant avec leurs maturités dérisoires (il faut le voir pour le croire, une gamine de 12 ans serait plus mature que l’ensemble de la classe) mais parce que j’ai mes nerfs à vif, je suis à bout, et je vais exploser. « Non je ne reproduirais pas ce qui c’est passé à Colombine, car je ne suis pas le courant de la mode » Tout ceci, de fil en aiguille m’a conduit avec plus ou moins une certaine force vers le psy qui ne m’apportera rien du tout.
L’Autre (c’est-à-dire 95% de la population d’après les statistiques que j’ai pu établir avec mon cercle sociale d’ami très restreint) est un danger pour moi, car je ne le reconnais pas en tant qu’individu utile à la société et pour moi (opportuniste), ils sont un amas de chair qui ne fait que de me gêner voir me blesser dans la vie de tous les jours. De ce fait, par leurs statuts de moribond que je leurs attribut inconsciemment ils échappent alors à la condition humaine et à toute morale que je pourrais avoir envers eux, par conséquent si je venais à devenir extrêmement énervé à cause de l’Autre, peut être qu’en défenestrer un(e) ou deux ne me ferait que le plus grand bien.
Note plus joyeuse :
Le week-end dernier, j’étais à ma première dédicace amateur au 32ème Festival de la Bande-Dessinée avec l’association Absylia. Quelques souvenirs rapides :
Un festival avec une bonne ambiance intra-Absylienne. Prochaine dédicace, fin Novembre à Lyon.
Texte comique destiné à faire réagir les idiots, de Juillet 2008:
Les personnes émues devant un tableau, pleurant devant un film ou encore en écoutant de la musique par exemple, sont des personnes faibles d’esprit, des naïfs, qui se laissent amadouer par l’Art ; ne pouvant dès lors lutter contre ses effets cathartiques, ne pouvant libérer leurs émotions sans lui, ils ont besoins de cet auxiliaire de vie. Les faibles d’esprits se laissent influencer, ils sont inférieurs à ceux qui justement ne se laissent pas manipuler et qui n’ont donc pas besoin de l’Art pour pleurer quand bon leur semble, ou pour manifester une certaine émotion dans un certain contexte. On pourrait dès lors creuser un fossé entre ces personnes, séparer les faibles des forts, bâtir un mur, édifier de nouvelles frontières, diviser la Terre en deux pour qu’une certaine forme d’harmonie puisse exister car comme chacun d’entre vous le sais, on ne mélange pas les torchons et les serviettes ! Certains extrémistes iront à penser qu’il faudrait peut être « parqué » les uns, les laisser coupés, à l’abandon des autres. Dans un sens ils ont raisons, s’il faut diviser le monde en deux puisque l’on s’aperçoit qu’il y a des animosités envers une catégorie de personnes que l’on pourrait qualifier « d’invalide à la vie » dont les convictions nous exaspèrent au plus haut point, ce peut être une solution viable, mais n’oublions pas qu’il s’agit d’éventuelles idées fumistes et donc extrémistes et par conséquent, radicales.
Le monde dans lequel on vit oublie de plus en plus la place de l’Art, le monde capitalise laisse place à des forts d’esprits, fort mais ignorants, il laisse place également à des insensibles, cependant ceux-ci au final ne valent pas plus qu’une coquille vide, autrement dit : rien, des chiffres supplémentaires pour l’Etat à la rigueur, des matricules, nouveaux codes barres.
A ce compte la, je suis une personne très faible d’esprit, et je ne compte pas changer de sitôt. Entre les faibles d’esprits conscients, les ignorants et les sous merdes qui ne valent rien humainement, j’ai très vite fait mon choix !
Morale ! :
A présent, vous vous rendez compte qu’il y a malgré tout bien peu de monde aussi insensibles dans le monde, mais si il y a peu d’insensibles, il y a malheureusement beaucoup trop d’ignorants car désormais rendez vous compte dès lors à quel point l’Art est au centre même de la Vie et tout le sens qu’il lui donne ! Cela laisse à réfléchir quant on voit notre monde capitaliste basé uniquement sur le profit et l’argent, l’Art délaissé, disparaissant peut à peut et réservé pratiquement à une sorte d’élite dans l’échelle sociale pouvant se permettre d’y avoir accès en école. L’Art est à tout le monde, son enseignement ne devrait être aussi limité, son importance dans le monde devrait être un autre. Dans notre monde, l’appât du gain nous fait oublier à force la raison même de la Vie et de sa conception, ce qui nous fait vivre.
Drakan
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