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Monstrify
20 mars 2009

Les artistes n°223, suite au mythe de l'Homme acharné.

(Suite)

L'artiste est de par sa nature de mauvaise foi, il n'aspire qu'à la gloire, la reconnaissance, la popularité même, et ce au plus profond de lui, car voici son vrai visage: l'avidité de combler son égo sur-dimensionné par la création. Son essence est coincée par les vieilles valeurs ancestrales de l'Art et pour cela nous ne pouvons le blâmer, il n'y est à première vue pas responsable de ses influences du passé.

L'artiste peut se dire qu'il créé pour et par la Catharsis, mais au plus profond de lui même il sait que ce n'est pas "vrai". Il ne veut pas voir, ou il n'est pas près à voir la Catharsis morte et enterrée depuis très longtemps: elle ne purge aucunes âmes et ne fait qu'entretenir la souffrance au même niveau dans le travail de création. Elle devient prétexte à son désir inconscient de reconnaissance et de gloire.

L'artiste a donc des intérêts cachés qui le pousse à créer. A quoi bon créé dès lors si nous essayons d'échapper (mais est-ce vraiment possible? je doute) à cette emprise de vouloir être reconnu, vu, admiré ou détesté des autres? Une réponse: échapper à l'ennui quotidien, car finalement la création artistique est ce qui peut donner un "sens" à la Vie futile des "autres" que l'on n'aimerait pas vivre. Tout loisirs quels qu'ils soient n'égale en rien la création tant au niveau du sens que de l'acte artistique lui même: créer c'est s'approprier un monde, devenir Dieu avec de l'orgueil, mais cela ne congédie pas la souffrance elle même, on ne peut l'exorciser avec cela, la Catharsis est une apologie futile et dépassée, il faut cesser d'y croire pour être "lucide".

EA Drakan

 

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